Georges Frêche, le président « divers gauche » sortant du Languedoc, sera l'unique candidat de la gauche pour les élections régionales en mars 2010. Qu'en disent les médias ?
Le JDD.fr (12 décembre) dresse le portrait d'un Georges Frêche hyperactif et jovial, qui chante et qui fait le pitre. Mais ses opposants ont la dent dure : « Il n’est plus que l’ombre de lui-même, dénonce Jean-Louis Roumégas, tête de liste d’Europe Ecologie. Il a fait beaucoup pour Montpellier, mais aujourd’hui, il n’a plus de limites ». De l'autre côté de l'échiquier politique : « Raymond Couderc, tête de liste UMP, sénateur-maire de Béziers, assure qu’il affrontera au mois de mars un homme "sénile" ».
Sur lemonde.fr (9 décembre), « Le PS "prend acte" ». Martine Aubry, la première secrétaire du Parti socialiste, soutien du bout des lèvres le président du Languedoc pour des intérêts plus stratégiques qu'idéologiques : « Il faut tout faire pour que cette région reste à gauche et pour battre cette droite dont je rappelle qu'elle a fait alliance avec l'extrême droite il y a encore peu de temps. »
Dans un éditorial sur le site lefigaro.fr (10 décembre), Paul-Henri du Limbert, qui signe l'article, porte un regard désabusé sur la réaction du PS à la candidature de Georges Frêche : « La politique est un métier de cyniques, n'ayons pas de honte à l'être ! ». Pour l'éditorialiste, le PS s'est contenté «d'un petit arrangement ». « Rue de Solferino, certains vous expliquent, la main sur le cœur et d'un ton larmoyant, qu'on ne peut rien contre le vote militant et la volonté populaire. »
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