La Sierra Leone de l’année 1999 est un pays qui vit dans la violence, l’instabilité politique et la corruption au quotidien. Les armes y sont omniprésentes, achetées grâce aux blood diamonds. Ces diamants de sang, récoltés dans les mines, financent et perpétuent la guerre civile. Pour écouler les pierres précieuses sur le marché mondial, les rebelles du FRU ont besoin d’hommes comme Dany Archer, un contrebandier.
Electron libre, individualiste, il traite aussi bien avec ces derniers qu’avec les militaires du gouvernement. « Toubab » – blanc de peau – pour les uns, hors-la-loi pour les autres. Archer est un solitaire. Un cynique. Ce pays, la Sierra Leone, n’est même pas le sien. Il est originaire du Zimbabwé. Il se faufile, passe les frontières et se sort de toutes les situations. Qualité d’un bon contrebandier, Dany Archer ne manque pas de ressources et de contacts. Il ne se sépare jamais de son pistolet.
Il traverse un pays meurtri, dans sa quête du plus gros diamant rose. Il a été trouvé et dissimulé par un forçat, Solomon, dans la mine de Kono. La recherche du cailloux devient une obsession. Celui-ci passe avant tout.
Le contrebandier en fait un hypothétique passeport pour sortir de ce continent maudit. Les obstacles sont nombreux et souvent mortels. Avec l’aide de ce Solomon, un peu forcé, Dany Archer retrouve le diamant. Au prix de la vie du colonel Coetzee, officier dont il était le soldat lors de la guerre de 1978 en Angola. Au moment crucial, celui de la découverte du diamant, il le tue dans une fusillade.
Dany Archer, blessé dans la rixe avec son ancien supérieur, ne pourra pas aller jusqu’au bout. Il meurt, tout près de son but. Dans un dernier soupir, comme un signe de rédemption, il téléphone à la journaliste qu’il avait rencontré plus tôt. Il lui livre les instructions, ainsi qu’à Solomon, qui leur permettront de démanteler le trafic international dont il connaissait toutes les ficelles.
Blood Diamond, un film d’Edward Zwick avec Leonardo DiCaprio, 2006
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